L'histoire et les monuments du village

Village de l’ancien Valois, bâti dans une petite gorge, à 75 k. au Sud-Ouest de Laon, autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Villers-Cotterêts, élection de Crépy, diocèse de Soissons, aujourd’hui du canton de Villers-Cotterêts, arrondissement et diocèse de Soissons.
Coyolles appartenait originairement au domaine royal.
Village très ancien au sommet de deux vallées, la vallée d’Automne et celle de Voufly. C’était autrefois un doyenné.
Le doyen de Valois, qui résidait d’abord à Vez, a été transféré à Coyolles “parce que cette terre était un domaine ecclésiastique surtout depuis la donation qui en fut faite en 858 par Charles le Chauve au monastère de N. D. de Soissons” (Carlier III, 148).
Les calendes se tenaient à Villers-Cotterêts. Le doyen ne jouissait pas des novales ; il avait seulement “le quart des dimes de Coyolles, cédé pour portion congrue, et aussi le tiers des dimes de Larguy, son annexe et des terres à la charge de l’entretien du vicaire de cette annexe.” (Etat du diocèse de Soissons, par l’abbé H…, 1783, p. 186.) Au XIIIe siècle, Coyolles avait une léproserie.
L’église est du XIIe siècle. On y remarque un sanctuaire vouté en berceau ogival, une fenêtre géminée au fond ; des colonnes à chapiteaux ornées de feuilles grossièrement sculptées. Au nord, sont de petites fenêtres de l’époque romane (Bullet. de la Société archéolog. XVI, p. 180.)
Dans l’église, on voit plusieurs tombes de curés et de seigneurs. Cette église a été récemment restaurée et les fenêtres sont garnies de beaux vitraux de couleurs.
Le château actuel, tout moderne, a été élevé sur les plans de M. Brouty, architecte. C’est une des plus belles et des plus agréables maisons de campagne des environs. Un parc spacieux, un étang, un jardin élégamment dessiné, concourent à donner un charme plus grand à cette résidence.
Ce château est situé sur une éminence de terrain d’où l’on jouit d’une vue magnifique.
Plus près du village se trouve l’ancien château qui sert aujourd’hui de basse-cour, et qui présente les caractères de l’architecture du XVIIe siècle. Culture en 1760, 370 arp. de terre.

Ce village possédait jadis une léproserie.

Sources : Dictionnaire Historique de Melleville, Pages jaunes, Wikipédia, INSEE, Villers-Cotterêts et ses environs par Alexandre Michaux (1988).